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Interview avec Benoit Cauby, Auteur de "Armageddon 2036"

Benoit CAUBY - Armageddon 2036 - Premier roman sorti le 12/04/2024 de type thriller action


Qu'est-ce qui vous a inspiré pour écrire « Armageddon 2036 » ?

Malheureusement l'actualité. Mais pour ne pas tomber dans la sinistrose, j'apporte une note d'espoir dans ce monde fou. Je suis convaincu que l'humanité ne tombera pas dans la facilité et se battra pour défendre des valeurs authentiques comme la vie, l'amour et la fraternité. J'adore le combat du bien contre le mal, j'ai la sensation que des forces invisibles nous poussent vers l'un ou l'autre côté. Peut-être qu'un jour une bataille finale épique surgira.

Comment décririez-vous l'escouade française Hope et ses membres principaux dans le livre ?

Eux ce sont les gentils. L'escouade Hope est composée de cinq soldats d'élite surentraînés. Nous avons Angel le capitaine qui élabore les tactiques et souvent premier de cordée, Marie l'experte en explosif et aussi le médecin du groupe, Arthur un gros costaud spécialiste des armes lourdes et des combats au corps à corps,

Nelson le spécialiste informatique et des nouvelles technologies et enfin JC le pilote mécanicien. Ils n'ont pas une vie facile, mais font tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre la veuve et l'orphelin, redonner de l'espoir, donner un sens à notre vie.

Pourquoi avoir choisi l'année 2036 pour situer votre récit ? Y a-t-il une signification

particulière ?

Je ne peux pas répondre précisément à cette question, car je divulguerai une partie charnière de l'histoire.

Mais je peux dire que pour rendre l'histoire la plus réaliste possible j'ai utilisé des événements ayant une probabilité d'arriver dans un futur assez proche.

Le thème de la lutte contre Daesh est central dans votre roman. Qu'est-ce qui vous a poussé à aborder ce sujet ?

Je ne dirai pas qu'il est central, mais que je lui tourne autour. Je considère qu'à ce jour Daesh incarne le

mal absolu, aucun état d’âme, atrocités commises sous le couvert d'une croyance, massacre de personnes innocentes, asservissement ... En 2036, Daesh est devenu une armée de mercenaires et a perdu en grosse partie son aspect religieux. Je parle de religion en général, mais je n’en cible aucune en particulier, je considère qu'un dieu, s'il existe, ne peut cautionner ces actes. J'essaye même de réconcilier toutes les religions entre elles.

Comment avez-vous développé les éléments de science-fiction et d'anticipation dans «Armageddon 2036 » ?

2036 n'est pas si loin que ça. Je suis l'actualité scientifique et j'ai imaginé des technologies probables qui seront créées d'ici là.

Quels sont les défis majeurs que vos personnages doivent surmonter dans ce monde en crise ?


Notre escouade d'élite réalise des petites opérations coup de poing, mais d'une importance majeure. Ils se retrouvent à suivre une piste qui les emmènera dans de nombreux endroits, et essayent en même temps de rétablir la paix. Ils aident et rencontrent beaucoup de personnes de cultures différentes et se rendent compte qu'ils ont la même philosophie de vie qu'eux.

Vous avez mentionné une grande bataille entre le bien et le mal. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette confrontation épique ?

Pour le moment, non. Armageddon 2036 se déroulera sur plusieurs tomes et la confrontation épique commencera dans les prochains tomes. J'ai laissé de nombreux indices pour aiguiller le lecteur.

Quels messages ou réflexions espérez-vous transmettre à vos lecteurs à travers ce roman ?

Même si j'ai développé une histoire basique, j'ai voulu transmettre beaucoup d'émotions au lecteur et revenir à la base de notre condition. Nous vivons dans un monde de fou, ou la vie, les valeurs n'ont plus d'importances pour certains. Je pose de nombreuses questions au lecteur pour qu'il en prenne conscience et

qu'il s'interroge sur notre monde actuel avec ses dérives. Je voulais aussi que le lecteur se questionne sur d’où venons-nous, où allons-nous, le bien, le mal, la vie, la mort, le destin, la destinée, un dieu existe-t-il, les évènements surnaturels. Je souhaitais aussi appuyer des valeurs importantes comme l'amour, la fraternité,l'espoir, le respect.

• Comment avez-vous travaillé sur la construction de ce futur dystopique ?

Je me suis beaucoup inspiré de l'actualité. Mais j'ai de nombreuses autres sources d'inspiration comme les mangas, les jeux vidéos, la musique, les livres, les films, les séries.

• Y a-t-il des auteurs ou des œuvres qui ont particulièrement influencé votre écriture ?

Mon auteur préféré est Stephen King, j'ai lu la quasi-totalité de ses romans. Le livre qui m'a le plus plu et marqué m'avait été recommandé par mon grand-père : La Peste d'Albert Camus. Si je peux donner deux influences je dirai que c’est un mix de 24h Chrono très dynamique avec beaucoup de rythme avec une touche de Rainbow Six (jeu vidéo) qui est composée d’une petite escouade qui réalise des opérations tactiques, brèves et dangereuses. J’ai d’autres inspirations que je dévoilerai dans le futur.

Pouvez-vous nous parler de votre processus d’écriture ? Avez-vous des rituels ou des habitudes spécifiques ?

L'histoire que j'écris me tient beaucoup à cœur, d'une part pour les messages véhiculés, mais aussi pour son scénario. Cela fait longtemps que je voulais me lancer, mais par manque de temps et de priorisation j'ai tardé à commencer. J'ai démarré l’écriture avant le Covid, mais je n'y consacrais que peu de temps. La pandémie m'a permis d’accélérer et maintenant je consacre une heure d'écriture minimum par jour de 06h00 à 07h00.

• Quel a été le plus grand défi que vous avez rencontré lors de l'écriture de « Armageddon 2036 »

?

Mon plus grand défi a été de me réconcilier avec le français. Étonnant, non ?

En effet je suis plus à l'aise

avec les matières scientifiques et les mathématiques. Mais avec un peu de travail j'ai réussi à relevé ce défi.


• Vous participerez à de nombreux salons et événements littéraires. Quelle importance ont-ils pour vous en tant qu'auteur ?

Les salons et événements littéraires sont pour moi essentiels. Mon roman est sorti le 12/04/2024, j'ai déjà

réalisé et prévu de nombreux événements. Le contact, les échanges avec les lecteurs sont très importants, cela

permet de faire connaître notre univers et d'expliquer l'histoire que nous racontons.

Quelle a été la réception de votre livre jusqu'à présent ?

Ne sachant pas au départ que je serai édité, j'ai distribué une cinquantaine d'exemplaires de mon manuscrit en version brute à ma famille et mes amis. Plus tard j'ai distribué des exemplaires édités par ma

maison d’édition (Hello Editions) à des chroniqueurs littéraires. En étant tout à fait objectif, les retours sont essentiellement positifs. Certaines personnes qui lisaient très peu ou qui ne lisaient pas ce genre de roman ont

aimé mon histoire. Ils ont apprécié un style simple, qui se lit facilement, avec une histoire très dynamique.

Beaucoup m'ont confié qu'ils avaient l'impression de regarder un film en lisant. J'écoute toutes les critiques

mêmes négatives, cela me permet de corriger certains défauts. J'ai eu quelques critiques corsées, mais cela ne me dérange pas, tous les goûts sont dans la nature et je m'en sers pour m'améliorer. Si cela vous intéresse,vous pouvez lire les premiers retours sur mon site internet :

Avez-vous des anecdotes ou des moments mémorables liés à la promotion de « Armageddon

2036 » ?

Mon premier salon a été mémorable et fantastique. Je n’avais pas pu m’inscrire officiellement, car à

l’époque des inscriptions ma date de sortie n’était pas encore connue et un ami de longue date, aussi écrivain,Tony LECOQ avec sa dystopie LEADS, m’a chaleureusement partagée sa table. Ce jour-là nous avons fait la connaissance de trois autres auteurs de notre maison d’édition et avons passé un très agréable moment. J’ai découvert l’envers du décor et rencontré de nombreux auteurs et autrices qui partagent la même passion. Les visiteurs étaient aussi au rendez-vous et étaient très curieux par rapport à mon roman. Je suis reparti de ce premier salon sur un petit nuage.

• Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos projets futurs ? Travaillez-vous déjà sur un

nouveau roman ?

Même si je n'aime pas répondre à cette question, car je ne souhaite pas dévoiler la suite de l'histoire, il y aura effectivement une suite à ce premier roman. Je table sur une histoire en quatre parties qui sera découpée selon des évènements très particuliers. Je ne peux rien révéler pour le moment, maisj'essaye de créer une histoire remplie d'intrigues et de tensions qui j’espère portera le lecteur en haleine. J'ai dispersé de nombreux indices dans le premier tome qui resurgiront par la suite et permettront d'expliquer certains événements.

Comment voyez-vous l'évolution du genre dystopique dans la littérature contemporaine ?

La dystopie aura toujours une place importante dans la littérature contemporaine. Elle spécule sur l’avenir et crée une sorte d’avertissement. Elle permet d’anticiper les problématiques et trouver, si possible,des remèdes pour éviter que la fiction ne devienne réalité.

• Quels conseils donneriez-vous aux écrivains en herbe qui souhaitent se lancer dans la science-fiction ou l'anticipation ?


Règle numéro un : ne jamais abandonner quoiqu'il arrive, et règle numéro deux : croire à 200% à son

histoire et talent, c'est primordial. La sinistrose marche toujours à côté des écrivains, il faut toujours s’entourer de positif, n'hésitez pas à vous intégrer a des groupes d'auteurs, cela permet de se motiver. Un autre conseil pour la fameuse page blanche, lorsque cela arrive, il faut continuer à travailler, mais différemment : relecture des chapitres précédents, imaginer un environnement graphique (pourquoi ne pas générer une image avec une ia), travailler sur la promotion de son livre (réseaux sociaux, site internet), faire des recherches pour approfondir certains sujets, lire des livres du même genre. La situation se débloque toujours, on ne perd jamais de temps, on décale juste la ligne d'arrivée.

En tant qu'auteur, comment percevez-vous le rôle des réseaux sociaux et de la technologie dans

la promotion des livres aujourd';hui ?

Elle est essentielle. Il y a tellement de livres qui sont édités qu’il est impossible de faire une place sans les réseaux sociaux. Il faut apprendre à être patient et développer ses différents réseaux. Cela demande beaucoup de temps et d’énergie et le retour sera toujours gagnant, mais pas forcément immédiat, c’est un travail de fourmi. Je profite pour te remercier Fabien pour le travail accompli avec ton salon virtuel, c’est un concept que je n’avais jamais testé, mais qui est tout aussi important qu’un salon classique, je dirai même que c’est complémentaire.

• Enfin, et y a-t-il quelque chose que vous aimeriez dire à vos lecteurs et futurs lecteurs ?

Je ne dirais pas grand chose, mais je laisserai comme message :

Il faut toujours garder espoir !



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